L’objectif est atteint pour les élèves et leur famille. Après plusieurs mois de silence officiel, voilà que Sainte-Marthe-sur-le-Lac annonce qu’elle souhaite concrétiser l’implantation d’une nouvelle école primaire. Au nom des élèves et de leur famille, la CSSMI accueille favorablement ce bris de silence et surtout cette ouverture de la Ville. Comme à son habitude, la CSSMI se mobilisera pour que ce partenariat soit productif.
Une importante question de terrain
Le 25 octobre dernier, la CSSMI, déçue par le silence officiel de la ville depuis sa correspondance du 13 juillet, faisait appel à la mobilisation des citoyens afin d’obtenir l’engagement de la Ville pour l’obtention d’un terrain. C’est donc avec satisfaction que la Commission scolaire a appris par les médias que les dirigeants de la ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac s’engageaient publiquement à chercher des solutions pour qu’elle puisse finaliser la demande d’une nouvelle école au ministère de l’Éducation.
Rappel : Les règles du Ministère
Rappelons que pour effectuer la demande d’une nouvelle école au ministère de l’Éducation, une commission scolaire doit faire la démonstration du manque de places-élèves dans une région et accompagner la demande d’un engagement formel de la part de la ville concernée pour le don d’un terrain.
Pour le ministère de l’Éducation, la démonstration du besoin de places-élèves se fait à partir du nombre d’enfants 0-4 ans et d’élèves qui habitent déjà le quartier et qui fréquentent les écoles. Il est erroné de penser que cette démonstration se fait sur la base de projets domiciliaires avec une clientèle à venir. Ainsi, le travail de partenariat avec les villes est important autant pour la commission scolaire qui doit suivre l’évolution de l’arrivée des familles dans un nouveau quartier que pour la ville qui doit prévoir dans son plan d’urbanisme les terrains nécessaires pour répondre aux besoins de scolarisation de ses futurs citoyens. Il faut aussi faire une distinction entre un projet d’agrandissement d’une école qui a ses limites et la construction d’une nouvelle école.
Contrairement à ce qui a été dit, la Commission scolaire a toujours été proactive afin d’être en mesure de répondre aux besoins des élèves. Il s’agit d’une question de planification qui revient aux experts qui agissent dans le respect des règles et des contraintes ministérielles. Il n’y a pas de place pour l’improvisation, nous dit M. Roch-André Malo, directeur du Service de l’organisation scolaire. C’est un travail de planification rigoureux qui doit se faire en étroite collaboration avec les villes et le Ministère.
Mme Paule Fortier, présidente de la CSSMI, précise que depuis le printemps 2017, la CSSMI a fait ses devoirs et a multiplié les démarches auprès de la ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac d’abord, pour connaître ses plans de développement et ensuite, pour obtenir un terrain qui réponde aux besoins de scolarisation des citoyens qui viennent vivre à Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
En conclusion, la Commission scolaire trouve important d’informer la population marthelacquoise des enjeux reliés à la scolarisation des enfants. L’ouverture démontrée par la ville devra se conclure rapidement par un engagement au regard de la disponibilité d’un terrain, puisque par la suite, il faudra compter un délai d’environ deux ans suivant l’autorisation ministérielle pour accueillir les premiers élèves dans leur nouvelle école. Ce délai s’explique principalement par toutes les étapes préparatoires à la construction d’une telle bâtisse dont la conception par les professionnels et la construction comme telle.